SCPI : Acheter de la pierre sur du papier…

Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) connaissent un franc succès auprès des investisseurs. En 2012, la collecte nette a atteint 2,504 milliards d’euros soit une hausse de 10% par rapport à 2011…

SCPI : un investissement de long terme ouvert à tous les budgets

L’investissement immobilier en direct impose la plupart du temps un capital de départ important et une situation financière solide.

Le premier avantage du placement en SCPI (aussi appelé investissement pierre-papier) est son accessibilité, investir à partir de 500 ou 1 000 euros est possible.

N’oubliez pas que les SCPI sont des placements de long terme. L’horizon d’investissement est de 8 à 15 ans.

Bon à savoir : les parts de SCPI peuvent être souscrites à crédit, permettant de bénéficier du mécanisme fiscal du déficit foncier.

SCPI : des risques locatifs mutualisés

Investir dans une SCPI, c’est devenir propriétaire/associé, sans les risques traditionnels de l’immobilier locatif (loyer impayé, vacances locatives, etc.).

Une SCPI diversifie ses acquisitions par secteurs d’activités ou localisation géographique. Une stratégie qui atténue les aléas locatifs.

SCPI : une gestion simple

Une fois la part de SCPI souscrite, l’investisseur ne s’occupe pas de la gestion des biens.
Le gestionnaire prend en charge la location des immeubles, l’encaissement des loyers, ainsi que l’entretien du patrimoine.

SCPI : la liquidité du placement

Le porteur peut vendre ses parts lorsqu’il le souhaite, en suivant des procédures plus simples que lors d’une cession immobilier en direct.

Toutefois, la liquidité des SCPI n’est pas assurée. Les conditions de cessions dépendent de la santé du marché immobilier et du type de support. Les SCPI fiscales par exemple, ne peuvent pas transmettre leur avantage fiscal, ce qui peut engendrer des difficultés de cession.

En 2012, seules 0,16 % des parts mises en ventes n’ont pas trouvé preneurs (Source ASPIM / IEIF).

SCPI : un placement encadré et transparent

Afin de lancer la mise en vente de ses parts, la SCPI doit obtenir un agrément de l’AMF. Celui-ci garantit aux associés une transparence fiscale et un cadre légal et réglementaire sécurisant.

Par ailleurs, la SCPI communique périodiquement avec ses porteurs de parts. Ils reçoivent chaque trimestre un bulletin d’information ainsi qu’un rapport annuel les tenant au courant de l’évolution de la société.

SCPI : diversification et avantages fiscaux

La diversité des SCPI, tant au niveau de la localisation, que de leur type (SCPI fiscale, SCPI de rendement, etc.) en font d’excellents outils de diversification du patrimoine.

Les SCPI offrent aussi la possibilité de profiter des avantages de certains dispositifs fiscaux immobiliers (Duflot, déficit foncier, Malraux, etc.) sans avoir à investir un montant trop important.

SCPI : Les Frais

L’investissement en SCPI engendre différents types de frais :

– Les frais à la souscription : ils varient en fonction du type de SCPI souscrites (capital fixe ou variable) et sont généralement réduits en cas d’acquisition via un contrat d’Assurance Vie.

– Les frais de gestion : ils correspondent à la rémunération de la société de gestion.

– Les commissions de cession : elles sont calculées en fonction du montant de la transaction et ne concerne que les SCPI à capital fixe vendues sur le marché gré à gré.

– Les droits d’enregistrement : ces frais ne concernent que les acquisitions réalisées sur le marché secondaire pour les SCPI à capital fixe. Elles s’élèvent à 5% du prix acquéreur, avec un minimum de 25 €.

SCPI : une performance stable et attractive

Enfin la SCPI est un placement rentable. En 2012, la Distribution sur Valeur de Marché (DVM)* était de 5,27 %.

Sur les 14 dernières années, le rendement moyen des SCPI n’est jamais descendu en dessous des 5 % (Source IEIF).